Les vibrions dans les crevettes : Faut-il s’inquiéter ou simplement être prudent ?

Lily - Senior Analyst
Lily - Senior Analyst
25 Mai 2023
Vannamei Tip
# 86

Dans nos précédents Vannamei Tips, nous avons discuté de l’influence de la pluie sur les récoltes et les éléments associés. Actuellement, nous observons que ces averses semblent contribuer à l’émergence des bactéries Vibrios.

Précisons que notre intention n’est pas de susciter la panique ou l’hystérie. Notre objectif est de faire en sorte que les importateurs et les exportateurs soient informés et vigilants. Suivre l’évolution de la situation peut permettre à chacun d’agir avec prudence et réactivité.

Ces dernières semaines, sa présence dans des crevettes équatoriennes a été confirmée dans plusieurs ports européens. Les implications précises de ces événements, y compris le nombre total de conteneurs affectés, restent incertaines.

Les tests positifs pour ces produits peuvent avoir des conséquences profondes.

Dans un port, des cargaisons dont la contamination était confirmée ont été détruites, entraînant des pertes financières importantes pour les acheteurs et les exportateurs.

Bien que des détections de Vibrios aient été signalées dans divers ports européens, la manière dont ils ont été manipulés n’est pas claire.

Le vibrion est considéré comme une bactérie à haut risque. En cas de détection, les autorités européennes offrent trois options aux importateurs :

  • Transformer le produit en farine de poisson
  • Cuire les crevettes crues, puis les vendre en tant que produit cuit
  • Détruire la cargaison dont l’infection a été confirmée

En cas d’expédition positive, les exportateurs sont en état d’alerte. Les importations en provenance de ces fabricants font désormais l’objet d’inspections approfondies pour chaque envoi.

Dans l’attente des résultats des tests de laboratoire, les retards dans la libération des cargaisons, même lorsqu’elles sont dédouanées, imposent des coûts supplémentaires aux importateurs.

En réponse, les exportateurs équatoriens pourraient se montrer plus prudents lorsqu’ils exportent des produits vers l’Europe. De leur côté, les importateurs européens pourraient envisager des mesures pour réduire les risques.

La Chambre Nationale Équatorienne de l’Aquaculture (Cámara Nacional de Acuacultura, CNA) s’est réunie cette semaine pour discuter avec ses membres de la situation actuelle. L’implication active de la CNA pourrait s’avérer vitale pour limiter les dégâts de ce problème, en particulier si l’on tient compte de son impressionnant passé dans la résolution de crises similaires.

En ce qui concerne l’Inde, bien que la présence de cette bactérie soit reconnue, les principaux produits qu’elle exporte vers l’UE sont des fruits de mer cuits. Cela suggère que l’impact devrait être relativement mineur. Nous prévoyons une situation similaire au Viêt Nam.

Note du rédacteur :

Comme il s’agit d’une situation nouvelle et permanente, il est possible que notre rapport contienne des inexactitudes. Nous avons choisi de partager cette information rapidement, sans attendre, afin que les exportateurs et les importateurs soient conscients des risques potentiels.

Si vous possédez des informations susceptibles d’améliorer notre compréhension ou de clarifier la situation, n’hésitez pas à nous contacter.

Si vous êtes un importateur ou un exportateur à la recherche de conseils, n’hésitez pas à nous contacter. Nous sommes là pour vous aider.

 

Voulez-vous parler avec nous ? Si oui, contactez-nous via le formulaire de contact ou par e-mail à [email protected].

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